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Actualités

La Martinique

 

Après les Grenadines, nous remontons directement en Martinique pour rejoindre des copains et assister au Carnaval. Sainte-Lucie sera pour plus tard. Encore une fois, nous avons l’occasion de nager avec les tortues et d’observer les fonds marins en palme masque et tuba.

La Martinique étant un département français, nous renouons un peu avec nos habitudes. On trouve des baguettes, du beurre, du fromage et du saucisson et même de la farine de blé noir pour nous soirées crêpes.

 

Le carnaval est une grande fête ici. Pour en profiter au maximum, nous mouillons à Fort de France, la plus grande ville de la Martinique. Le mouillage est en plein coeur du centre-ville. Au programme, un défilé costumé et des groupes de musique locale.

Ensuite nous mettons cap au nord de l’île. Si le sud regorge de plages ensoleillées, c’est au nord que l’on trouve le relief volcanique. Après un rapide arrêt à Case Pilote, nous jetons l’ancre à Saint Pierre. Saint Pierre est l’ancienne capitale de la Martinique. Elle a quasiment disparue ainsi que ses 28 000 habitants lors de l’éruption de la montagne pelée en 1902 (le volcan de la Martinique). On ne retrouvera que deux survivants, miraculés : un cordonnier et un prisonnier. Depuis la capitale a été délocalisée en Fort de France. La dernière éruption du volcan date de 1932.

Nous continuons notre route un peu plus haut jusqu’à l’anse Céron. De là, nous marchons jusqu’à la cascade de l’anse couleuvre au milieu de la forêt tropicale. A l’inverse du sud de l’île qui est très sec, ici le relief retient les nuages et le climat est très humide. Nous contournons l’île par le nord afin de visiter la côte Atlantique. Nous mouillons dans la baie du Galion, au sud de la belle presqu’île de la Caravelle. Ce camp de base permet à chacun de vadrouiller à sa guise, surf pour les uns, randonnées dans les terres pour d’autres. Actuellement nous redescendons vers le sud de l’île avec comme au objectif une escale technique à la grande marina du Marin. Effectivement après toutes nos navigations, le bateau a besoin de quelques vérifications et réparations avant de pouvoir poursuivre le voyage.

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L’arrivée aux Antilles

 

Mercredi 28 janvier : Terre en vue !Nous arrivons après 16 jours en mer à Union, une petite île de l’archipel des Grenadines.Nous devons « faire notre entrée » dans le pays, c’est à dire les formalités auprès de services de l’immigration et de la douane. Une fois nos passeports tamponnés, nous pouvons aller tranquillement célébrer notre traversée. Nous passons trois semaines dans l’archipel. Nous visitons Union, Mayreau, Canouan et les célèbres Tobago Cays. Ces dernières îles sont une réserve naturelle où l’on se baigne avec les tortues dans des eaux turquoises. Nous trouvons sur la plage des noix de coco dont nous pouvons boire l’eau et manger la chair. Ce fruit nécessite de la ténacité pour en venir à bout. Nous terminons notre séjour aux Grenadines sur la grande île de Saint- Vincent. C’est là que sont cultivés tous les fruits et légumes locaux. Nos balades nous permettent de découvrir les forêts tropicales et leurs habitants. Dans le parc régional du Vermont, un domaine préservé pour les perroquets, emblème national du pays, nous croisons même un serpent noir, déjà mort (voir rubrique faune et flore).

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Un mois au Cap vert

 

Ca y est, le départ pour la grande traversée approche. Nous sommes à quelques jours de la transatlantique en plein préparatifs. Au programme : nettoyer et ranger le bateau, remplir les fonds de cales de conserves pour tenir plusieurs semaines, bricoler encore et toujours pour éviter les mauvaises surprises sur le bateau, faire le plein d’eau, d’essence et de gaz, puis surveiller la météo pour attendre les conditions de navigation optimales. Mais revenons au Cap Vert puisque nous ne sommes pas encore partis. Nous avons passé deux semaines au mouillage, à Tarrafal, un petit village de pêcheurs de Sao Nicolau. Nous y avons fait de belles rencontres aussi bien avec les habitants du village qu’avec les autres plaisanciers de passage. Nous y avons fait deux très jolies randonnées dans les montagnes, de la plongée, des parties de football sur la plage, du surf et du body, et un peu la fête aussi. Là-bas, les locaux vivent principalement de la pêche de la dorade et du thon. Leur conditions de vie sont précaires, les habitats sont rudimentaires. Nous avons ensuite navigué jusqu’à Santa Lucia, une île inhabitée. Nous avons fêté Noël sur la plage autour d’un feu. Nous avons grillé les poissons fraichement pêchés et dormi à la belle étoile sur la plage. Nous avons ensuite rejoint Mindelo, la deuxième plus grande ville du Cap Vert, sur l’île de Sao Vicente. Ca nous a fait bizarre de reconnecter avec la civilisation après plusieurs semaines sur de petites îles. Nous avions presque oublié le bruit des voitures, les odeurs de la ville, le monde et l’agitation. Alors nous sommes vite partis 2 jours sur l’île de Santo Antao. Cette fois-ci nous avons pris le ferry car il n’y a pas de mouillages pour les voiliers sur cette île. Nous avons randonné pendant deux jours dans des vallées verdoyantes qui contrastent avec la sécheresse des autres îles. Puis nous sommes rentrés à Mindelo pour célébrer la nouvelle année avec les Cap verdiens. Après le feu d’artifice, nous avons pu assister à des concerts sur une grande scène dans la rue principale de la ville. Et nous voilà déjà début janvier à préparer la suite du voyage.

Des Canaries au Cap Vert

Après un court arrêt de le port de la Restinga au sud d’El Hierro pour préparer le bateau pour la traversée, nous mouillons dans le sud de l’île. Nous sommes une fois de plus seuls au monde. L’île est appelée par ses habitants « the supermarket fish » et ils ne s’y sont pas trompés. Ewen et Boris pêchent de nombreux poissons : carangue, poisson perroquet, mérou… Nous partons les cales bien remplies pour le Cap vert. La navigation est paisible, pas de coup de vent ni de grosse houle pour cette fois. On doit dire que c’est très plaisant. On utilise le spi, la grande voile en toile de parachute, dans le petit temps. On teste aussi notre pilote, cet instrument qui barre mieux que nous. Il nous permet d’être libres tous les quatre au même moment pour faire des repas tous ensemble ou faire un jeu de société. Durant cette traversée, on passe le tropique du cancer. Nous voilà sous les tropiques et on le sent bien. La température augmente mais surtout on voit des dizaines et des dizaines de poissons volants. On croise aussi des baleines pilotes sur notre route, pas longtemps mais proches du bateau. On pêche trois dorades coryphènes et on se remet à faire des rillettes. Après 5 jours et demi en mer, nous débarquons sur l’île de Sal, dans le mouillage de La Palmeira. La douche est froide mais savoureuse. C’est notre premier contact avec le Cap Vert. Ici les gens parlent portugais ou créole ou un mélange des deux. Comme on n’est ni des champions pour parler l’un ou l’autre on ne se comprend pas toujours du premier coup. Mais beaucoup d’entre eux parlent un peu français, ce qui nous évite de nous lancer dans de grandes explications en langage des signes.

Sal est l’île la plus développée du Cap Vert, elle est plate et ne présente pas grand intérêt à nos yeux. Alors on file sans tarder à l’ouest sur l’île de Sao Nicolau, dans la baie de Tarrafal. On retrouve là-bas des amis sur un bateau partit lui aussi de Concarneau en Septembre.

 

C’est eux qui nous indiquent le bon coin pour voir les tortues. Oui oui, nous avons nagé avec des tortues (voir vidéo). C’est aussi avec eux que nous partons visiter les montagnes dans les terres. C’est très beau !

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La gomera

Retour sur une petite semaine à La Gomera.

Dimanche dernier, nous quittions La Graciosa, le coup de vent étant enfin terminé. Nous pouvons le dire, les 40 h de navigation furent paisibles. Seulement un peu de vent et de vagues sont au programme. Ce n’est pas pour nous déplaire, Dédé et Bebert apprécient également. Nous rencontrons des dauphins tachetés au Nord de Tenerife, les premiers de ce voyage, les précédents étant des dauphins communs. Nous sautons à l’eau pour nager avec eux mais ils ne sont pas de cet avis et déguerpissent aussi vite.

Nous arrivons mardi au petit matin sur l’île de La Gomera. Cette fois-ci, nous n’allons pas au port, nous jetons l’ancre devant la plage. Nous sommes au mouillage devant la « Playa de Santiago ». Nous y restons une nuit, le temps d’aller faire les courses pour remplir nos réserves et le temps d’une soirée crêpes (presque comme à la maison). Nous mouillons ensuite devant la « Playa Rajita ». Nous sommes seuls au monde dans cette petite baie. Le seul batiment sur la côte est une ancienne usine de salage de thon. Il y a une centaine d’années, l’activité commerciale principale des habitants du village était la pêche et la culture de bananes. La pêche a été abandonnée mais la culture de bananes perdure.

Le troisième et dernier arrêt sur cette île est à Valle Gran Rey, l’une des principales villes. Nous sommes au pied des falaises. Ici nous prenons le bus pour monter sur les hauteurs de l’île, là où la végétation est luxuriante. C’est aussi là que reste coincés les nuages. Le taux d’humidité est très élevé, encore plus que dans le bateau au Portugal, et le vent nous refroidit. Nous redescendons à pied jusqu’au bateau à travers de magnifiques vallées. La descente dans le fond du ravin est abrupte et ceux qui ont le vertige ne font pas les malins. Nous sommes moins habiles que les chèvres et les boucs qui dévalent la pente à vive allure. Sur la route, nous trouvons des amandes, des oranges et des figues de barbarie (cf Faune et Flore), de quoi se redonner de l’énergie pour la suite de la randonnée. Et comme c’est délicieux, on fait des réserves pour le bateau.

On ne s’ennuie pas lorsqu’on est au mouillage, chacun trouve de quoi s’occuper. On peut se baigner à n’importe quel moment en sautant du bateau. On peut plonger avec palmes masque et tuba pour observer les poissons. On peut pêcher. Ewen a attrapé 3 seiches avec sa canne, qui ont repeint le bateau et l’annexe avec leur jet d’encre noir.

Nous avons repris la route pour rejoindre El Hierro, notre dernière étape aux Canaries avant le Cap vert.

Info de dernière minute : une bonite à dos rayé vient de rejoindre le bord. Le déjeuner est servi.

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La Graciosa

Nous avons passé la semaine dans le petit port de la Graciosa, coincés ici par les vents forts. Nous avons eu le temps de visiter tous les recoins de l’île. Nous avons multiplié les ballades à pied et nous sommes montés au sommet de deux des quatre cratères volcaniques. Les points de vue valaient le détour. Nous avons été plonger dans une petite baie où nous avons vu de nombreux poissons malgré la visibilité restreinte (cf rubrique Nature). L’île est une réserve naturelle, il est interdit d’y pêcher sans autorisation. Ewen et Léo ont aussi trouvé une vague à surfer. Aujourd’hui, nous partons pour La Gomera, une des îles dans l’ouest des Canaries. Deux jours de navigation nous attendent.

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Espagne - Portugal - Les Canaries

Nous avons bien progressé dans le sud depuis notre escale à Muros. Après un arrêt express à Vigo pour en finir avec nos problèmes électriques, nous sommes repartis le long du Portugal pour progresser en direction de la baie de Lisbonne. Tout fonctionne enfin (presque) correctement dans le bateau.

 

La météo n’a pas été clémente avec nous. Beaucoup de vent, beaucoup de brouillard, beaucoup de pluie et beaucoup de houle. Tout ca entraine beaucoup de fatigue. C’est pourquoi nous avons du faire une étape non prévue initialement au Portugal à Figueira da Foz.

 

Une fois arrivés à Cascais, au mouillage, à l’entrée de la baie de Lisbonne, nous y restons plusieurs jours. Il est nécessaire de remettre le bateau en état avant de traverser vers les Canaries. Un train permet de se rendre à Lisbonne, une bonne occasion pour visiter la capitale.

Enfin, nous partons mardi 5 novembre pour 4/5 jours de mer avant d’apercevoir les Canaries. Cette dernière navigation sera stressante à cause de l’état de la mer et du vent. Heureusement, l’équipage est rôdé et garde son sang froid. Nous gardons seulement un peu de génois à l’avant et nous sommes concentrés à la barre pour garder le cap. Nous sommes bien arrivés à La graciosa, une petite île de Canaries. Seulement 600 personnes vivent ici. La vie y est douce et les paysages surprenants. L’ile est désertique.

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Traversée du Golf de Gascogne

Nous sommes partis le samedi 19 octobre du ponton du port de Concarneau. Nous avons mis les voiles, avec émotion, après avoir dit au revoir à nos familles et amis. Une heure après le départ, première avarie technique, y a de l’eau dans le bateau. Douce ou salée ? Dans la panique, on n’a même pas pensé à la goûter. C’est pourtant le premier réflexe à avoir quand on trouve de l’eau dans un bateau. Avec le stress du départ, on est sûrs que de l’eau de mer rentre au niveau du passe-coque que l’on vient d’installer. Alors ni une, ni deux on fait demi-tour et on le sort de l’eau. Finalement, le coupable n’est pas celui que l’on croit. C’est de l’eau douce et elle vient de nos propres réserves d’eau. On identifie la fuite en mer, et on répare tout ca aux Glénan. Comme on est fatigués et qu’une navigation intense nous attend, on décide de se reposer une nuit avant de repartir. On repart le dimanche matin sous le soleil et en plein forme. Le premier jour de navigation se fait a vive allure. Il y a pas mal de vent et beaucoup de houle, des vagues de 3 mètres. Le soir, le vent forcit. On réduit la taille des voiles et on espère ne pas se retrouver sous les orages que l’on voit au loin. Finalement, le vent diminue dans la nuit. Ce début d’aventure est sportif et fatiguant mais on est malgré tout super contents d’être là et on n’échangerait notre place pour rien au monde. Après un mois et demi de préparation intensive, nous savourons à sa juste valeur ce moment. La suite est beaucoup plus calme, le vent se calme jusqu’à la pétole, il n’y pas plus de vent du tout et nous devons mettre le moteur pour continuer à avancer. Nous mettons quatre jours a rallier le nord de l’Espagne. Nous sommes arrivés dans le port de Muros mercredi soir dans la nuit, à 3 h 00 du matin. Sur la route nous avons croisé de nombreux dauphins communs, qui viennent jouer dans l’étrave de notre bateau. Nous avons aussi vu des fous de bassan et des rorquals souffler au loin.
Nous avons pêché un maquereau, pas suffisant pour nourrir notre équipage de gros mangeurs. Alors on persévère et on est récompensé. Ewen et Boris sortent deux thons, d’une quinzaine de kilos, de quoi manger pendant les trois prochaines semaines. C’est le problème de la conservation qui se pose maintenant. Alors on se met tous à la cuisine, thon cru, conserves de thon à l’huile, séchage au sel.
Bref tout va bien, on prend le temps de ranger et sécher le bateau. On achète les bricoles qui nous manquent pour être parfaitement équipés. On essaye de régler nos petits soucis électriques. Nos batteries ne sont pas fiables. Nous devons régler ca avant de poursuivre notre navigation vers le sud.

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Le départ est enfin en vue, programmé samedi 19 Octobre. 

Nous sommes encore dans les préparatifs mais nous ne pouvons pas laissé passer la fenêtre météo qui s'offre à nous ce week-end. 

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