La Martinique

 

C’est aussi Christophe Colomb qui a fait découvrir La Martinique en occident lors de son second voyage. « L’île aux fleurs » est ensuite colonisé par la France, selon les objectifs du roi et de son cardinal, Richelieu, pour approvisionner la métropole en sucre. A cette époque, le sucre est une denrée rare et luxueuse. Des esclaves noirs amenés du Sénégal, d’Angola ou de Guinée cultivent la canne à sucre. Tout comme l’île de Saint Vincent, l’île était déjà peuplé par les indiens Caraïbes. Ils se révoltent en 1636 et obtiennent le droit de se réfugier dans la partie orientale de l’île.

 

Les disputes entre colons, les révoltes d’esclaves et les guerres avec les autres puissances coloniales, Hollande et Angleterre, font longtemps le quotidien de l’île. Au XVIIIème siècle, les anglais s’emparent à plusieurs reprises de l’île.

Quand le France et l’Angleterre entre en guerre, cette dernière met rapidement la main sur l’île. En 1794, près de six mille hommes débarquent à Fort de France sous les ordres de l’amiral Jervis. Les planteurs qui ont eu connaissance de l’abolition de l’esclavage par la convention prennent le parti de l’envahisseur. Sans soutien, la garnison française sous les ordres du général Donatien de Rochambeau est contrainte de capituler. L’île revient à la France en 1802 et les esclaves ne seront affranchis qu’en 1848 suite à l’abolition définitive de l’esclavage.

La martinique est un département d’outre-mer français depuis 1946.

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Saint-Vincent et les Grenadines

L’archipel des Grenadines est comme le reste des îles de l’arc Antillais, d’origine volcanique. Les îles sont montagneuses. L’île de Saint Vincent héberge La soufrière qui comme la Montagne Pelée a connu une éruption volcanique dévastatrice. Toutes les cultures furent anéanties et plus de 2000 personnes perdirent la vie.

 

L’île de saint Vincent aurait été « découverte » par Christophe Colomb en 1498. Mais des indigènes, les Caraïbes y vivent déjà paisiblement depuis des siècles. C’est au 17ème siècle que les premiers africains débarquent sur l’île, ce sont des esclaves qui ont fait naufrage dans l’archipel. Ils se mèlent aux Caraïbes. L’île est convoitée par les Francais, les Anglais et les Néerlandais qui se battent pour s’y implanter. Les Francais en prennent le contrôle jusqu’à ce qu’un général britannique, Robert Monckton, occupe Saint Vincent en 1763. Un traité confirme en 1763 l’appartenance de lîle aux Britanniques. Les Caraïbes refuse la domination brittanique mais pourtant la colonisation continue. Les Francais et les anglais continuent de se battre pour la possession de lîle tandis que les Caraïbes se révoltent. La révolte est réprimée et les Caraïbes sont déportés vers d’autres îles.

Les brittaniques fondent des plantations de canne à sucre et font venir des esclaves africains pour y travailler.

A la fin du 19ème siècle, de la main d’oeuvre est amenée du Portugal et d’Asie du sud -est pour compenser les manques dû à l’émancipation des esclaves en 1834. En 1979, l’île de saint Vincent devient un Etat indépendant au sein du Common Wealth.

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Le Cap Vert

Le Cap vert est un archipel au large du Sénégal constitué de 10 îles principales et 4 petites îles. Les îles sont pauvres à cause du manque de pluie, de la déforestation et la sécheresse chronique. Quelques cultures y sont quand même possible comme celle de mais, de bananes, d’oranges, de canne à sucre, de patates douces, de haricots, du café et de la vigne. La pêche y est aussi une activité importante.

Les portugais y ont débarqué au milieu du XVème siècle. Elles étaient probablement déjà connues par les marins arabes depuis le XIIème siècle. L’archipel servit de base aux colons portugais pour faire du commerce avec l’Afrique et pour déporter des esclaves destiné à travailler dans les plantations de canne à sucre. C’est pourquoi on parle toujours portugais. Le Cap vert demeura une colonie portugaise jusqu’en 1951 et la citoyenneté portugaise fut accordée à tous les capverdiens en 1961. Mais le désir d’indépendance était plus fort. Au début des années 60, une guérilla commença sur le continent africain, menée par le Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap Vert. Le CapVert accéda à l’indépendance le 5 juillet 1975, un an après la Guinée.

Le Capvert est l’un des rares pays africains à être devenus une démocratie stable sans effusion de sang.

On estime qu’à l’heure actuelle il y a autant de capverdiens dans l’archipel qu’à l’étranger. Une très grande communauté est présente en Amérique. Cela remonte à l’époque des baleinières américaines qui venaient ici chercher un équipage bon marché à la fin du XIXème siècle.

 

Sao Nicolau est une île très montagneuse, son point culminant est à 1304 mètres. En général, les nuages restent accrochés sur les sommets, ce qui fait que l’ile est bien plus humide que les autres. Ainsi, des fruits, des légumes et de la canne à sucre y sont cultivés.

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Les Canaries

Les Canaries sont un archipel formé de 7 iles principales et de nombreuses petites iles au large des côtes marocaines. L’archipel est dépendant de l’Espagne. Il fait donc partie de l’Europe. On y parle espagnol et la monnaie utilisée est l’euro. Il y a longtemps les îles des Canaries faisaient partie du continent africain. L’archipel tel qu’il est maintenant a été formé par une activité volcanique récente. La dernière éruption date de 1971, sur l’île de La Palma. Les températures moyennes sont de 25°C en hiver et 35°C en été. Les Canaries sont réputés pour être une région ventée. En effet, les alizés de nord-est soufflent d’avril à octobre. C’est le paradis des planchistes et des kite surfeurs. Les surfeurs aussi peuvent y trouver leur compte.

 

Du café, des dattes, des bananes, de la canne à sucre, des avocats, des vignes et des fruits sont cultivés sur les îles, principalement destinés à l’exportation. Les ornithologues trouveront aussi leur bonheur ici, on recense plus de deux cent espèces d’oiseaux dont certaines sont spécifiques à l’archipel. Saurez-vous trouver quel est l’oiseau le plus célèbre ?

L’économie des îles repose désormais sur l’industrie du tourisme qui a détrôné l’industrie de la pêche.

 

L’ile de la Graciosa, notre première escale, est désertique avec seulement quatre cônes volcaniques. Elle compte deux petits villages avec leurs maisons blanches et 600 habitants à l’année. On n’y trouve pas de végétation et peu d’animaux hormis les oiseaux. Il paraît que des scorpions rodent dans le coin mais nous n’en n’avons pas croisé jusqu’à présent.

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La Gomera est l’une des plus petites îles parmi les principales îles des Canaries. Elle est située entre Tenerife, La Palma et El Hierro. C’est une île, comme ses voisines, d’origine volcanique culminant à 1487 m d’altitude. Elle paraît de prime abord aride et désertique mais, en son centre, le parc national de Garajonay héberge une forêt primitive notamment de lauriers (appartenant au patrimoine mondial de l’UNESCO). C’est la plus verdoyante des îles de Canaries. Plus de 100 000 palmiers ont été recensés sur l’île. Elle compte 20 000 habitants, plus au moins, l’équivalent du nombre d’habitants de la ville de Concarneau. Sur la côte, les falaises sont abruptes et découpées par de larges ravins (que nous avons pu explorer en randonnées). Ici, on cultive des bananes, des dattes et on fait du miel de palme.

Une ancienne tradition, originaire du peuple des Guanches, les premiers habitants de l’île est le Silbo. Le silbo est un langage sifflé qui permettaient de communiquer d’une vallée à l’autre lorsqu’un ennemi arrivait. D’après les historiens, ce langage serait originaire des berbères vivant dans le Sahara. Nous n’avons entendu personne siffler dans les montagnes. Il est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.