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Les travaux

Préparatifs

Les travaux ont commencé par la sortie du moteur, qui a été confié à des mécaniciens professionnels pour une révision complète. Effectivement, il nous a joué quelques mauvais tours au mois d’août et il est un élément de sécurité que nous ne pouvons pas négliger.

 

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Le bateau est sorti de l’eau le 6 septembre à Port-La forêt. Il a également été démâté, c’est à dire que nous avons enlevé le mât, tout ça grâce à un élévateur.

 

Il est à sec, sur un terre plein. Nous avons un mois pour le préparer pour notre voyage. Il est nécessaire avant de partir au large de vérifier un certain nombre d’éléments notamment la coque, les passe coques, le safran, la quille, le mât et le gréement, ainsi que le moteur.

 

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La première semaine a été principalement consacrée à la dépose. Nous avons démonté entre autres la barre, le safran, l’embase du moteur, les batteries, la gazinière et même certaines cloisons. L’objectif est de vérifier, réviser et remettre au propre ces pièces. Nous avons également gratté l’antifouling de la coque, c’est la peinture qui protège la partie immergée de la coque et qui empêche les algues et autres coquillages de s’y accrocher. 


 

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La deuxième semaine nous a réservé une mauvaise surprise. Une grosse averse a révélé une étanchéité aléatoire des hublots. Mais, refaire l’étanchéité des hublots n’était pas sur notre liste initiale, et nous a pris trois jours. En effet, il faut pour cela les démonter, les nettoyer puis les préparer avant de pouvoir les recoller. Nous avons vidé les vaches à eau (les réserves d’eau douce du bateau) pour les nettoyer.  

 

 

 

 

 

 

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La troisième semaine et l’arrivée du mauvais temps nous ont permis de nous atteler à la plomberie. L’objectif était de rendre fonctionnel le robinet de la salle de bain mais aussi de nettoyer les vaches à eau et la tuyauterie. Nous avons confectionné une séparation démontable pour la cabine avant, ce qui va nous permettre de stocker du matériel dans une partie de la cabine.

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Quatrième semaine : changement du joint en caoutchouc qui fait l’étanchéité entre l’hélice et l’intérieur du compartiment moteur. Le moteur a été révisé par des mécaniciens professionnels, puis repeint, il est presque comme neuf. Il a retrouvé sa place initiale. Nous avons aussi réparé les quelques accros du safran. Un donateur anonyme, fort généreux, nous a offert des nouvelles drisses de compétition, les mêmes qui sont sur les grands bateaux de course. Malheureusement, ça ne suffira pas pour que nous allions aussi vite qu’eux. Nous poursuivons l’aménagement intérieur et nous nettoyons la coque. Nous avons aussi peint l’ancre en blanc, pour pouvoir la repérer plus facilement au fond de l’eau au mouillage. Nous sommes venus à bout de l’étanchéité des hublots, ce qui n’a pas été une mince affaire. On a dû s’y reprendre à plusieurs fois.
Nous avons également installé une pompe eau de mer. Nous avons donc désormais un robinet qui pompe directement l’eau dans la mer, ce qui va nous permettre de faire des sacrées économies sur nos réserves d’eau douce.

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Cinquième semaine : le temps commence à être long sur le terre-plein mais heureusement la fin des travaux approche. Il nous reste pourtant des chantiers importants à mener. Le premier est structurel, il s’agit de renforcer l’aileron du safran par une stratification. Mais pour réaliser les strats, le beau temps est obligatoire. Et la météo n’est pas de notre côté. On finit par trouver le bon créneau pour le faire. Le deuxième chantier qui nous reste c’est l’électricité. Pour faire simple, c’est un sacré bazar et tout est à refaire. On aura même le droit à une journée d’école pour apprendre et comprendre les bases de l’électricité à bord. Et ce n’est pas du luxe.

Nous finissons par voir le bout de la préparation du bateau. Nous lavons les voiles, et le pont. La coque est peinte avec de l’antifouling, une peinture qui évite aux algues et coquillages de s’y accrocher. Puis finalement, le jour tant attendu de la mise à l’eau arrive. Le bateau retourne sans encombres à l’eau et le mat retrouve sa place. Après quelques réglages et vérifications, nous ramenons, tous les quatre, le bateau de port-la-forêt à Concarneau. Nous sommes contents que cette étape soit terminée. Il ne reste “plus qu’à” ré- équiper le bateau, faire les courses et nos sacs avant de partir avec une météo favorable, on l’espère.

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Bricole en mer

Nous avons fini de préparer le bateau avant de commencer le voyage. Mais les bricoles et les réparations sont sans fin. A peine partis, nous nous rendons compte que les batteries se déchargent rapidement, beaucoup trop rapidement. Nous pouvons les charger avec le panneau solaire mais sous la condition que le soleil pointe son nez. Donc en journée, nous avons de l’énergie. Mais la nuit c’est une autre histoire. La solution, mettre le moteur en route pour recharger les batteries. Mais là encore, le bateau est plein de surprises, et l’alternateur ne semble pas vouloir fonctionner. Nous cherchons la cause de nos soucis électriques. Après moultes tests avec le multimètre, on finit pas identifier les coupables. Un des fils électriques n’est pas branché au bon endroit, après rectification l’alternateur est de nouveau fonctionnel. Reste à racheter de nouvelles batteries, car les deux anciennes semblent ne plus tenir la route.

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Nous avons trouvé deux nouvelles batteries dans le port de Vigo. Aussitôt achetées, aussitôt installées. Notre problème électrique venait bien de nos batteries. Les nouvelles fonctionnent à merveille et maintenant tout roule. Les panneaux solaires peuvent recharger efficacement nos batteries tout comme l’alternateur du moteur. On voit enfin le bout. Reste les milles petites bricoles quotidiennes à bord qui n’en finiront jamais.

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